En s’engageant sur les routes, il répond à un appel intérieur. Le pèlerinage marque souvent la rupture d’une vie antérieure vers une vie nouvelle. La joie à l’arrivée au sanctuaire restera un souvenir intense. Le pèlerinage est universel, on le retrouve dans toutes les cultures.
2013 est une année particulière : la tradition retient qu’en 813, le tombeau de l’apôtre Jacques, dit le Majeur, a été découvert par Charlemagne, débutant 1200 ans de pèlerinages européens. Pour les pèlerins férus d’histoire, il se pourrait qu’en arrivant à St Jacques, ils s’aperçoivent qu’en réalité le tombeau aurait été découvert plus tard et après la mort de Charlemagne, mais le déplacement en vaut la peine !
Le pèlerin de St jacques de Compostelle doit disposer de la carte d’accréditation (crédenciale) ou passeport du pèlerin. Il peut l’obtenir auprès d’une association jacquaire (une par chemin) ou auprès de son diocèse (direction diocésaine des pèlerinages). La crédenciale permet de se voir reconnaître le statut de pèlerin, d’avoir accès aux refuges en particulier en Espagne et d’obtenir auprès du Bureau des Pèlerins à Santiago la « Compostella » attestant de son pèlerinage.
L’été dernier, j’ai décidé de vivre une partie de mes vacances autrement, en allant faire un pèlerinage (pour les 17-35 ans) en Pologne sur les pas de Jean-Paul II, avec la Famille Missionnaire de Notre-Dame. C’est alors que j’ai découvert une autre façon de vivre ses vacances : en se lançant dans une grande aventure qui nous réserve beaucoup de surprises. Ce pèlerinage m’a permis de découvrir de nouveaux lieux, d’approfondir ma foi, de faire de nouvelles rencontres. Cette expérience m’a donc beaucoup apporté et a donné plus de sens à mes vacances. Cet été, je vais faire le pèlerinage à Rome, car le programme est super ! je suis sûre que je me ferai de nouveaux amis, je sais que je revivrai des moments forts, et que j’en apprendrai encore plus dans cette ville magnifique, en replongeant dans mes racines chrétiennes et dans notre histoire.
Si j’ai un conseil à donner aux jeunes qui n’arrivent pas à donner de sens à leur vacances, je dirais qu’il faut se lancer, oser, découvrir de nouveaux horizons, faire de nouvelles expériences (camps, retraites, pèlerinages…). Et ne pas hésiter à partir seul, sans ses amis habituels, car j’ai beaucoup appris des jeunes qui venaient de milieux différents du mien. Ce sont des moments inoubliables, uniques, et qui nos aident à surmonter les épreuves de notre vie.
Mathilde, 18 ans
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